Tuesday, October 18, 2016

“Entre bleus”



Something potentially quite important happened in Paris last night, which  so far as I can tell  has not been reported by any American source (though it appears in a couple of English-language Russian ones).   A sort of “Blue Lives Matter” demonstration, held by saying they have had it was the increasing tempo of extremely violent (and often unpunished) attacks against les forces de l’ordre.   The demonstators began at the hospital where one of their number, badly burned from a Molotov cocktail launched by a mob of djeunes in the banlieue, was hanging ente la vie et la mort.  They then circled the Arc de Triomphe in their squad cars, sirens blaring -- and (thanks to a new counter-terror law that allows officers to retain their weapons while off-duty) fully armed.

The demo was set up by officers  without the backing of their own (housebroken) union, beginning with this message on social media:

Face à une hiérarchie carriériste, des élites syndicales enlisées dans leurs conflits, et une justice complètement désintéressée par notre sort, nous devons nous souder. Entre bleus.


This all might subside or (goaded by increasingly brazen attacks on them in the banlieues) it could develop rapidly, in a way that might catch the bien-pensant press with their pants down, reduced to a headline “French Government Falls in Coup”, which Americans will not have seen coming.  Check these out:



Trump and his supporters are late to the parade.  For some years now, Europe has been the crucible in which the Clash of Civilizations has been fought.



[Update 19 October 2016] Ça continue:



«Ras le bol ! »


[Update 20 October 2016] Ça continue encore:

Plusieurs centaines de policiers se sont réunis au Trocadero, en face de la tour Eiffel . Ils se sont dirigés ensuite vers les Champs-Elysées, en appelant les passants ou les habitants à venir les rejoindre.
«Cazeneuve t'es foutu, la police la police est dans la rue», scandaient les manifestants à l'adresse du ministre de l'Intérieur, ainsi que «Falcone démission» à l'adresse de Jean-Marc Falcone, le directeur de la police nationale.
En civil, certains portant un brassard ou un foulard masquant en partie leur visage, certains brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire: «Marre d'en prendre plein la gueule», «Ras le bol» ou encore «Soutien à nos collègues blessés».
Un petit nombre de personnes, munis d'affiches réclamant «la vérité» pour des proches victimes selon eux de violences policières, a rapidement été écarté par les forces de l'ordre.



[Update 23 October 2016]  The nightly demonstrations by fed-up police continue, in Paris and in provincial cities.  These have been peaceful -- unlike the anti-cop counterdemonstrators:

La manifestation, interdite par le préfet de la Loire, a pourtant bien eu lieu. Et a laissé des traces dans la ville. Samedi après-midi, le défilé d’un collectif pour « le désarmement de la police et la démilitarisation des conflits » s’est soldé par de nombreuses dégradations à Saint Etienne.
Des abribus, des distributeurs de banque, la vitrine d’une agence bancaire et le local de la fédération départementale du Parti socialiste ont notamment été saccagés. Devant la Bourse du travail, plusieurs prises de parole ont d’abord eu lieu pour « dénoncer les répressions policières sous toutes leurs formes et la guerre coloniale menée par la France au Moyen-Orient ».



[Update 4 November 2016]  Now a few firemen are joining in:

Quelque 500 policiers et personnes les soutenant se sont rassemblés vendredi soir devant le commissariat de Béziers et la sous-préfecture, environ 200 devant la mairie d'Avignon, une centaine au Mans, et 700 à Lyon.
A Béziers, les policiers municipaux ont été rejoints par des policiers nationaux des commissariats de Béziers et d'Agde, par des pompiers, des habitants de Béziers, par deux magistrats et par une dizaine d'avocats. Ils ont scandé "Policiers en colère" et "La racaille en prison", et portaient des pancartes "J'aime ma police".
A Avignon, les manifestants ont entonné La Marseillaise devant l'hôtel de ville, sur la place de l'Horloge, et les agents, qui étaient deux fois plus nombreux que vendredi dernier, ont été applaudis par une dizaine de pompiers qui avaient pris part au rassemblement.

Notably, just as with the Manif pour tous,  Marine Le Pen is among the abonnés absents, providing neither leadership nor even support.   She arrived at her present position by an accident of family ties (which she later severed);  perhaps she is not up to the task.

[Update 13 Nov 2016]  German police, cowed into masochism by their politically-correct masters, also have cause for complaint.  Here, in North Rhine-Westphalia, an attempt to write a parking ticket caused an attack by a clan of Turks, that injured ten cops, sending one to the hospital.  They felt no qualms about attacking police, including the backups, knowing that the police would not defend themselves with force.  Most German news sources don't mention the ethnicity of the attackers;  here, in a radical break with its past P.C. practice, Die Welt does:

https://www.welt.de/vermischtes/article159455674/Gewaltexzess-nach-Streit-ueber-falsch-geparktes-Auto.html

This sort of anti-police (anti-everyone, actually) "clan" attack, has become commoner in Germany, typically involving Turks or Lebanese.


[Update 22 February 2017]  Here is a sample of the things French cops have to put up with:

L’embuscade se met en place aux alentours de 19 heures. En patrouille à bord de leur véhicule de service, les policiers municipaux circulent dans la Grande rue, qui, malgré son nom, est en fait une étroite voie sinueuse qui débouche en face du marché couvert. Subitement, un piéton assène des coups de pied sur la portière de leur voiture. Le policier au volant descend pour demander des comptes. Dès qu’il a posé le pied par terre, une bande d’une quinzaine de personnes surgit d’une ruelle adjacente.
Les agents expérimentés, l’un d’eux étant notamment un ancien militaire, se défendent pendant huit minutes, avant l’arrivée de renforts. «Je salue leur maîtrise. Ils n’ont même pas sorti leurs tonfas face à des agresseurs à mains nues, assure Eric Mehlhorn. La légitime défense, c’est répondre à la hauteur de l’attaque. Ils ont fait preuve de courage.»
http://www.leparisien.fr/savigny-sur-orge-91600/deux-policiers-municipaux-lynches-dans-un-guet-apens-a-savigny-sur-orge-22-02-2017-6701223.php

You might wonder why the two beaten policemen did not fire on their attackers.  Well, they couldn’t:  they’re not allowed to bear arms.  All they had were little tonfas -- and these they didn’t even use.   Their role, under the Socialos, is to lie there quietly and get stomped on.  And stomped on.  And stomped on.

[Update, May Day 2017]  This is what policemen in Paris have to put up with:


Flic rôti à la mode de Taubira


Their response?  Nothing harsher than tear-gas.

[Update 14 juillet 2017]


Even as Bastille-day festivities  bathed the Champs-Elysées, the racaille of the banlieue were setting items on fire, hoarding projectiles, and laying an ambush for the police who responded to the provocations.   
But this time, one policement, being beaten by multiple assailants, actually dared to fire back:


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