The rather bland-looking Latinism occupy, French occuper, would seem an unlikely candidate to
spark an international scandal;
yet such is the news from Europe today.
The French word seems if anything more humdrum, simply
because (French being Latinate not only by borrowing but by descent) it is
commoner there than in English, and has a broader range of uses. As: Mon travail m’occupe
beaucoup “My work keeps me busy”, and Je
m’en occupe “I’ll take care of it.”
Yet the French political leader and European
parliamentarian Marine Le Pen now faces criminal charges from the
potentates of Brussels, for having used the word occupation to describe Muslim religious ceremonies held in or on
the streets of Paris, blocking normal traffic and apparently contravening
local laws.
Fortunately, her membership in the European Parliament
offers her immunity against such nonsense; yet so grave, so grievous does her crime appear, to the
administrators of Political Correctness, that the Parliament has stripped her
of her legal immunity.
The move is extraordinary, though not unprecedented: back in 1989, her father was similarly
stripped of his parliamentary immunity for having wilfully mispronounced the
name of politician Michel Durafour as “Durafour-crématoire”. (As Professor Higgins observes in
My Fair Lady, “The French don’t care what they do, actually, so long as they pronounce
it properly.” Thus, in cultural
context, a dire offense.)
You might be forgiven for imagining that I am making this
up, so here is the link:
Le Parlement européen a levé
l'immunité de Marine Le Pen, ce qui peut ouvrir la voie à une procédure
judiciaire contre la présidente du Front national après des propos assimilant
les "prières de rue" des musulmans à une "occupation".
Jean-Marie
Le Pen : l’ancien président du FN et père de Marine a été privé
de son immunité parlementaire européenne à trois reprises : en décembre
1989, après avoir ironisé aux dépens du ministre du Travail Michel Durafour, le
qualifiant de « Durafour-crématoire » .
By now you are probably baffled, unless you have been
carefully schooled in reading the rhetoric of European goodthink.
The explanation is as follows. Both occupy
and occuper derive from Latin
occupare, itself a simple compound (its transparency somewhat obscured by
morphophonemic processes of the archaic stage of the language) of ob- plus capere, the etymological sense thus being ‘to seize’. And indeed the daughter languages preserve an occasional
sense of ‘forcible’ in some uses of the word, most recently in the movement Occupy Wall Street. And the reason Ms. Le Pen is now
legally in harm’s way, is that her accusers insinuate that she was
metaphorically alluding to a certain sad chapter in Franco-Teutonic
relations. (Presumably they
here refer to the German occupation of Paris, which was a Bad Thing, rather
than the earlier French occupation of the Ruhr, which was a Good Thing,
according to the official scorecard.)
As one alert reader observed, this prohibition of the
metaphorical use of occupation is applied unevenly, depending upon the
political correctness of the speaker:
“Rokhaya Diallo dans le procès des cinq jeunes de Villiers-le-Bel en
juin 2010 a qualifié la police de « force d'occupation ».” (Diallo… Diallo … Now where have I
heard that name …)
Such legal shenanigans beggar description, so I won’t
try. Instead, here again are some
tastily-worded observations from readers.
First, linguistic:
"occupation" ?
"occuper un lieu" n'est plus français ? on est vraiment muselé en
France puisqu'on a plus le droit de dire ce que l'on pense ni même employer des
mots courants sans être aussitôt accusé !!!
---
et alors elle a raison, dans
certaines rue de paris, les habitants du quartier ne peuvent même pas accéder
jusque chez eux. C'est pas une occupation de lieux publics ?
Il faudrait trouver un synonyme à
"occupation", si je laisse une voiture sur une place pour handicapés,
par ex., cela veut dire que "j'occupe" sa place, non ? Occupation
(dict. Robert) = mode d'acquisition de la propriété résultant de la prise de
possession d'un bien vacant" donc si les adeptes d'une religion quelconque
prennent la possession d'un lieu publique (en occurrence une rue) pour faire
quoi que se soit (une prière, par ex.) ils "occupent" ledit lieu...
où est le problème dont résulte la levée d'immunité ?
Next, political:
Le parlement européen considère
donc que l'occupation illégale de l'espace publique en France est toléré
lorsqu'elle est le fait d'une minorité religieuse. Contester cette occupation
revient donc à être raciste ou à propager un sentiment de haine raciale.
Incroyable. Qu'en est-il du respect du principe de laïcité ?
---
bravo, une formidable tribune pour
mlp qui va se régaler, j'espère que se sera pour elle l'occasion d'atomiser
tous les faux-culs de umps
---
je met au défi toutes personnes
défendant cette occupation du territoire illégale, d'aller bloquer les rues
d'un pays musulman, pour faire des prières chrétiennes !!!
---
De plus en plus totalitaire, à ce
train là viendra un jour le temps du goulag. Actuellement je me sens plus libre
à Moscou qu'en Europe.
---
Merci Marine de dire ce que
d'aucuns veulent taire.
Merci de ce courage rare !
Merci de ce courage rare !
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