Friday, September 26, 2014

Phrase of the Day: «Nous sommes aussi de “sales Français”»


In response to the recent taunts of the ISIL -- or, to give it its French name, Daech -- urging beheadings of Westerners, and of “dirty Frenchmen” in particular (a call that was quickly acted upon, in Algeria), some Muslims in France have come up with a notable riposte: «Nous sommes aussi de “sales Français”»

Read about it here:

Un collectif de musulmans de France : «Nous sommes aussi de “sales Français”»
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/09/25/31003-
20140925ARTFIG00105-un-collectif-de-musulmans-de-france-nous-sommes-aussi-de-sales-francais.php

The text of the proclamation is reminiscent of the Gettysburg Address, as regards its sheer weight and sobriety:

Un de nos compatriotes, tombé entre les mains d'un groupe de barbares fanatisés, vient d'être assassiné et a rejoint ainsi la liste des otages qui ont servi d'exutoire au nom d'un prétendu islam dans lequel aucun de nous ne se reconnaît nullement. Nous musulmans de France, ne pouvons qu'exprimer notre répulsion et dénoncer avec la dernière énergie des crimes abominables perpétrés au nom d'une religion dont les fondements mêmes sont la paix, la miséricorde et le respect de la vie.
Nous dénions à ces êtres sauvages le droit de se revendiquer de l'islam et de s'exprimer en notre nom. Les supplices et la mort qu'ils ont infligés à nos frères chrétiens, yazidis ou musulmans, en Syrie, en Irak, au Nigeria et ailleurs, nous ont révulsés et nous ont rendus encore plus malheureux de ne pouvoir faire rien d'autre que d'exprimer notre solidarité et notre immense compassion.

Anyhow -- You all can read, you don’t need me to link to this stuff; so why post?  Because of a footnote, plutôt dans mon rayon, et peut-être pas dans le vôtre -- literary history.  To wit:  This phrasing echos that of the celebrated Le Monde editorial, immediately following 9/11: “Nous sommes tous Américains”.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2007/05/23/nous-sommes-tous-americains_913706_3232.html

That, in turn, echoes JFK’s  immortal “Ich bin ein Berliner”;  which in turn … which in turn …. culminating in:  I’m Spartacus!” -- “I’m Spartacus!”


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