Sunday, July 8, 2012

Mémoires de la conspiration Riemann

Il y avait déjà bien des années  que, de Kronstadt,  tout ce qui n’étaît pas le théâtre et le drame de l’abbattage, n’existait plus pour moi,
quand  un jour d’hiver, comme je me dorlotais à la maison, en sirotant -- contre mon habitude -- une eau de vie, pour parer le froid, qui semblait s’infiltrer de par les fenêtres  pourtant closes,
j’entendis frapper à la porte -- qui, pourtant, ne se distinguait par aucun nombre ni étiquette.   Je refusai d’abord d’y repondre;  et puis, je ne sais pourquoi, me ravisai.

“Plaît-il?”
Et je dévisageai, au seuil, un homme de taille moyenne, d’une cinquantaine d’années, dont la partie gauche du visage -- et elle seulement -- était couverte, d’un bout à l’autre,  de ces cicatrices de formes uniques, apparemment le résultat d’une séance, prolongée à outrance, de ce que les allemands d’autrefois -- ceux qui possédaient encore, à l’époque, une quelconque idée de ce que c’est que l’honneur -- appelaient un Schmiss, provenant d'une Stimmungsmensur.



Sie haben mich  nicht nur äusserlich,  sondern innerlich  verletzt
“Von Schwartzkoppen?” fis-je, en bredouillant.
ll hocha de la tête.  “Doch nein.  Anton.  Rote Kapelle.”
Et sans mot dire -- ohne weiteres -- il pénétra dans la chambre.


~
~ Recommendation posthume ~
“Si j’étais en vie, et que je  désirais un bon whodunnit,
que lirais-je?
(Je suis Marcel Proust, et j’ai approuvé ce message)
~


(Für den Hintergrund zu dieser düsteren Affäre, klicken Sie hier:


Et, série noire:  Murphy on the Mount.


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